The cover is actually a sleeve that holds the inside pages together, and comes in 5 parts, usually referred to as the spine, and cover 1/4 to 4/4. The spine is a tiny bit larger than the signatures all put together, and if you’re lucky enough to have enough pages, can hold a title. I’ve noticed that the French tend to put titles on one side, and the English usually pick the other side. Industry standard or coincidence? I’m not sure…
In any case, the front cover is referred to as 1/4, while back cover is called the 4/4, and either of these, though typically on the back cover, is the best place to put an ISBN( International Standard Book Number), which is a code assigned to you by the officials that represents you as a publisher, your book, and the edition of the book. Thus, for the same publisher, the only numbers that will change are those at the very end. Using this number, you can generate a unique barcode, which you can toy with and make into another artsy part of your comic!
The inside covers, 2/4 for the front and 3/4 for the back, can be simple patterns, places for story credits or advertisement. They can be color or black & white, independently of the outside cover.
The inside of the book is made with either signatures (folded booklets of 8 papers), or all cut flush and glued with archival glue and called “perfect binding”. Using InDesign (another Adobe product) helps to put the inside together and generate a preview for it. You can add text in Photoshop, then import the whole document in InDesign, or import the image directly into InDesign and add all the text from there. You can add page numbers as well, and give your document whatever parameters you want for printing: it’ll set the bleed, margins, and slug for you at whatever dimensions you want. (PS: a slug is the space between the spine and the page, usually gets swallowed up the more there are pages in a book, so it gets bigger and bigger accordingly).
To think that all this used to be done by hand… To be continued...
La couverture est en fait une enveloppe qui maintient les pages intérieures ensemble, et vient en 5 parties, dont la première est généralement appelée l’épine, et les autres sont les parties de la couverture, de 1/4 à 4/4. L’épine est un peu plus grande que les signatures toutes réunies, et si on a la chance d'avoir assez de pages, on peut y inscrire un titre. J'ai remarqué que les français ont tendance à pencher le titre sur un côté, et les anglais le font généralement de l'autre côté. Norme de l'industrie ou coïncidence? Je sais pas…
Anyway, la couverture avant est appelée 1/4, tandis qu’on appelle la couverture arrière 4/4, et l'une ou l'autre, bien que généralement sur la couverture arrière, est le meilleur endroit pour mettre un ISBN (Numéro international normalisé du livre), qui est un code attribué par les fonctionnaires qui représentent l’éditeur, le livre et l'édition du livre. Ainsi, pour un même éditeur, les seuls chiffres qui changent sont ceux qui sont à la toute fin. En utilisant ce numéro, on peut générer un code à barres unique, qu’on peut transformer en une autre oeuvre d’art sur la BD!
Les couvertures intérieures, 2/4 pour l'avant et 3/4 pour le dos, peuvent être des motifs simples, un endroit pour le générique, ou de la publicité. Ils peuvent être en couleur ou en noir et blanc, indépendamment de la couverture extérieure.
L'intérieur du livre est fait avec soit des signatures (livrets pliés de 8 papiers), soit tous coupés et collés avec de la colle d'archivage et appelés "reliure allemande". L'utilisation d'InDesign (un autre produit Adobe) permet de rassembler l'intérieur et d'en générer un aperçu. On peut ajouter du texte dans Photoshop, puis importer le document entier dans InDesign, ou importer les images directement dans InDesign et y ajouter tout le texte. On peut également ajouter des numéros de page, et donner au document les paramètres qu’on souhaite imprimer: le programme prend en compte les fonds perdus, les marges et le “slug”, et sont ajustables. (PS: le “slug”, c’est l'espace entre l’épine et la page, englouti au fur et à mesure qu'on ajoute des pages dans un livre, donc ça devient de plus en plus grand en conséquence).
C’est fou de penser que tout ça était fait à la main y’a pas si longtemps... A suivre ...