I’ve been making my webcomic Zen & the Ephemeral now for about a year and I find myself adding and adding to it. Every time I think it’s finished, I learn something new and find it important enough to tack onto the end of the book. Maybe the lesson here is that you never stop learning…
This time, as I was lying in bed, I had the sudden image of a gardener watering their plants, but the plants were the extension of themselves. It clicked that I should take care of my body as if I were taking care of a plant. Buddhist tradition teaches detachment, and at the time I heard this (during the meditative retreat) I interpreted it as someone having to not care if they lose an arm, having to pretend like they weren’t attached to it at all. It clashed with the attention Buddhists tend to give to all living beings, for instance, digging out worms from the ground before turning it into a construction site. I realized that the detachment to one’s self, or one’s ego, was the important part, and that it meant caring equally for all things in order to keep a healthy balance. We are not more important than other living beings.
Something else came into focus that day, and it was the importance of meditation. When I was at the retreat, we were forced to focus on the sensations at the tips of our nose, the vibrating energy emanating from every cell in our body, and to refuse entry to our intrusive thoughts. This we had to do for hours on end, to the point that I developed an adverse physical reaction to the thought of going back into that room. I once timed my attention span during one of these meditation sessions. I tried a few times, emptying my mind for as long as possible, and stopping the timer as soon as I got distracted. My record was 4 minutes and 28 seconds. It was a disappointing thought, especially because I had more than 12 hours a day dedicated to meditation… At the time, I scowled at myself for being so weak, but the gardener vision (if you want to call it that) showed me that the focus they placed on their plants was the point of it all. When you care about something, you give it all your attention, and nothing else comes into your mind. The more you can focus, the more control you can have over your reactions and the clearer your thoughts become. When I meditate today, every morning, I scan every part of my body in order to feel where it’s most tense, and I consciously work to knead out the tension until I’m ready to take on my day.
Ephemerality also happens to be an important component of Buddhism, which I didn’t quite understand the purpose of during the meditative retreat, but I always sort of appreciated. It’s become a natural part of my life through my morning meditations because as it’s generally only for a limited amount of time, I’m not worried about other thoughts. I know I can get back to them as soon as this important part of my day has been successfully carried out. It helps me build resilience, and I find I have more patience with myself and the tasks I have to carry out. I know that no matter how hard it is or how much work there is to do, there will always be an end to it eventually. As sure as time ticks by, everything will pass.
This is my secret to happiness and inner peace… for the moment.
To be continued...
Je fais mon webcomic Zen & the Ephemeral depuis environ un an et je trouve toujours des choses à ajouter. Chaque fois que je pense que c'est fini, j'apprends quelque chose de nouveau et que je pense assez important pour ajouter à la fin du livre. Peut-être que la leçon ici c’est qu’on n'arrête jamais d'apprendre ...
Cette fois, un matin dans mon lit, j’ai eu l'image soudaine d'un jardinier arrosant ses plantes, mais les plantes faisaient partie de lui. Ça a cliqué dans ma tête que je devrais prendre soin de mon corps comme si je prenais soin d'une plante. La tradition bouddhiste enseigne le détachement, et quand j'ai entendu ça la première fois (pendant la retraite méditative), je l'ai interprété comme quelqu'un à qui ça dérangeait pas de perdre un bras, en faisant semblant de pas y être attaché du tout. Ça m’est venu que les bouddhistes ont tendance à respecter tous les êtres vivants, en déterrant même des vers avant de transformer le sol en un chantier de construction. Je me suis rendu compte que le détachement envers soi-même, ou son ego, était la partie importante, et que cela signifiait s'occuper également de toutes choses afin de maintenir un équilibre sain. On est jamais plus importants que les autres êtres vivants.
Quelque chose d'autre s’est expliqué ce matin-là, et c'était l'importance de la méditation. Quand j'étais à la retraite méditative, on était forcé de se concentrer sur les sensations au bout de notre nez, de l'énergie émanant de chaque cellule de notre corps (des vibrations), et de refuser l'entrée à nos pensées intrusives. On a dû le faire pendant des heures, au point que j'ai développé une aversion à l'idée de retourner dans la salle de méditation. Une fois, j'ai timé ma concentration pendant une de ces séances de méditation. J'ai essayé plusieurs fois, vidant mon esprit aussi longtemps que possible, et arrêtant le chronomètre dès que je me sentait distraite. Mon max était de 4 minutes et 28 secondes. C'était une pensée décevante, surtout parce que j'avais plus de 12 heures par jour que je devais consacrer à la méditation ... À ce temps-là, je me fâchais d'être faible, mais la vision (si on veut appeler ça de même) du jardinier m'a montré que le se concentrer sur ses plantes c’était le point de tout ça. J’explique: quand on se soucie de quelque chose, on y prêtez toute notre attention, et rien d'autre ne nous vient à l'esprit. Plus on peut se concentrer, plus on aura de contrôle sur nos réactions et plus nos pensées deviendront claires. Quand je médite aujourd'hui, tous les matins, je scrute chaque partie de mon corps afin de ressentir l'endroit le plus tendu, et je travaille consciemment pour étirer la tension jusqu'à ce que je sois prête à commencer ma journée. Je prends soin de moi.
Une autre composante importante du bouddhisme, que je n'ai pas bien compris le but de la retraite méditative, mais que j'ai toujours apprécié, c’est l’éphémère. C'est devenu une partie naturelle de ma vie à travers mes méditations du matin parce que c'est généralement seulement pour un temps limité, alors suis pas inquiète de perdre mes pensées. Je sais que je peux y revenir dès que ma méditation a été menée avec succès. Ça m'aide à développer de la résilience et je remarque que j'ai plus de patience envers moi-même et les tâches que je dois accomplir. Je sais que peu importe la difficulté ou le travail à faire, il y aura toujours une fin. Aussi certainement que le temps passe, tout va passer.
C'est mon secret pour le bonheur et la paix intérieure ... pour le moment.
À suivre...