I learned a lot of things during the kickstarter campaign that I'll share here:
- I just realized that in all the panic, I forgot to post the 8000$ image. Next time I make a campaign, I'll try to have all these images ready to send beforehand so as to not forget to make them as I freak out.
- I can and should use individual messages to thank new backers and to deal with specific logistical issues.
- Include the shipping in your price charts, people! Kickstarter adds it to the total goal without really being clear about it. It's always a turnoff as the artist to find out you actually have less money than you thought, and it sucks as a backer to give a certain amount and see that you in fact have to give more...
- Kickstarter was a wonderfully complete platform that was easy to use and pretty. Unfortunately, that may not have been worth the many moments of panic in the lull of the campaign. I thought several times that I might not make it, and I'm glad I had a plan B, but... I'd say let's go with the least stressful option when you can. Indiegogo, for example, lets you keep whatever amount you make, regardless of whether you achieve your goal or not. Nice, eh?
- Expect half of what you expect. That is important. If you know 100 people, but half of these people are in a couple, then expect half of these people to team up to back you, and not give individually. If you want to print 500 books, print half first, then supply for the demand later. Otherwise, you might spend more money from your pocket than you need to, and on top of that, you might run out of storage space and time to dust all the books off that are sitting there doing nothing in your hallway.
- Finally, and most importantly, campaigning is a full-time job. You need to spend time, effort and skills to plan the campaign, create the campaign, film the video, update regularly on the advancement of the project AND the campaign, make phone calls and send emails, request reviews and interviews, reward your backers, go after your lazy backers for their unanswered surveys, organize the backer info, order/make the rewards, prepare the kits, send them all out, etc, etc, etc. My mistake was doing all this while trying to finish the damn book. Bad idea.
But, hey! I made it, and I'm alive, and everything's looking good!
After this book, I'm going to find a publisher for my next 2 comics because I want to see now how the job is done if you work as a team, and I'll be celebrating Inktober by posting one ink drawing a day all month!
Also, come visit me at the Comic Con in Quebec City on October 22nd and 23rd! I'll be selling the books, merch related to the books, and other fun things like commissions and zines!
J'ai appris beaucoup de choses pendant la campagne kickstarter que je vais partager ici:
- Je viens de réaliser que, dans toute la panique de fin de campagne, j'ai oublié de poster le dessin de 8000$. La prochaine fois que je fais une campagne, je vais essayer d'avoir toutes ces images prêtes à envoyer à l'avance afin de ne pas oublier de le fire pendant que je capote.
- Je peux et je devrais utiliser des messages individuels pour remercier les nouveaux backers et dealer avec des problèmes de logistique spécifiques.
- Y faut toujours inclure le shipping dans le total du montant demandé! Kickstarter l'ajoute à l'objectif total, sans vraiment être clair. C'est toujours chiant pour l'artiste de découvrir que vous avez réellement moins d'argent que vous avez pensé, et c'est poche pour les backers de donner un certain montant et de voir qu'en fait, faut donner plus ...
- Kickstarter est une plateforme merveilleusement complète qui a été facile à utiliser. Malheureusement, ça n'a pas valu les nombreux moments de panique dans l'accalmie de la campagne. J'ai pensé plusieurs fois que jamais la campagne allait bien se terminer, et je suis contente d'avoir eu un plan B, mais ... je dirais que, si possible, toujours aller avec l'option la moins stressante. Indiegogo, par exemple, vous permet de garder le montant que vous gagnez, peu importe si vous atteignez votre objectif ou non. Nice, non?
- Attendez-vous à la moitié de ce que vous vous attendez. C'est important. Si vous connaissez 100 personnes, mais que la moitié de ces personnes sont dans un couple, la moitié de ces personnes font faire équipe pour vous soutenir, donc ne donneront pas individuellement. Si vous souhaitez imprimer 500 livres, imprimez la moitié, puis fournissez à la demande plus tard. Sinon, vous pourriez dépenser plus d'argent de votre poche que vous avez besoin, et en plus de cela, vous pourriez manquer d'espace de stockage et le temps de nettoyer toute la poussière de toutes les boîtes qui traînent dans votre couloir.
- Enfin, et surtout, une campagne de socio-financement est un emploi à temps plein. Vous avez besoin de passer du temps, des efforts et bien des compétences nécessaires afin de la planifier, la créer, filmer le vidéo, mettre tout le monde à jour sur le projet et la campagne qui avancent,, faire des appels téléphoniques et envoyer des courriels, et faire des suivis de ceux-ci, faire un communiqué de presse (bien à l'avance), récompenser vos backers, courir après les paresseux qui répondent pas au sondage, organiser l'information, commander/faire les récompenses, préparer les kits, les envoyer, etc, etc, etc. Mon erreur a été de faire tout ça en essayant de terminer le livre. Maudite mauvaise idée.
Mais bon! Je l'ai fait, et je suis en vie, et tout va bien!
Après ce livre, je vais trouver un éditeur pour mes deux prochaines BDs parce que je veux voir maintenant comment le travail est fait en équipe, et je vais célébrer Inktober en affichant un dessin à l'encre par jour tout le mois!
Aussi, venez me dire allô au Comic Con de la ville de Québec les 22 et 23 octobre! Je vendrais les livres, la marchandise liés aux livres, et d'autres choses amusantes comme les commissions et les zines!