Those who color their comics with watercolor, gouache, or inks, are my heroes. In this technology-ridden world, too many people rely on the UNDO command and the fear for mistakes that you can’t fix in the traditional mediums becomes an overwhelming apocalyptical kind of feeling. In truth, traditional mediums will always have rough time because though they may be beautiful in reality, they are nearly impossible to give justice to when it comes to scanning and mass reproduction. If you’re looking for an original work of art, you can be sure that the real thing will always be better, but it’s neither cheap nor time-saving to make a full comic in this manner. Digital coloring will always win (this is my opinion) because it will always be easier to fix mistakes, and it will have the capacity for consistency in print.
Tips for coloring include doing a lot of studies, building a base of references, making color themes and organizing them by swatches, adding a little bit of texture to large flat spaces, and, most importantly, paying attention to lighting. Light tends to have a warm tone to it, so when adding a light layer, make sure to add yellow, red or orange to the base color. Shadow is similar in that there’s no such thing as a natural black; it’ll always be a mix of dark blues, purples, greens and browns. You never want to use black unless you’re trying to make a statement, and if you intend to print it, please use the right type of black so that it stays rich instead of flattening and killing the mood.
Don’t be afraid to veer from the logical into the crazy colors. Mood plays a huge role in how we react to comics and it’s decided mostly through color. You can put a lavender or payne’s grey wash over an image to make it more bleak, or more tense with yellow or chartreuse, or more friendly and cozy with a soft pink or a rich, fluffy green.
Finally, if you’re printing your comic, make sure all your colors come from the CMYK spectrum. Computer colors are light-based, and the addition of different quantities of R(red), G(green) and B(blue) will create specific colors, until all of each of them together gives pure white light. When printed, RGB colors will look entirely different than on your computer screen, but ink doesn’t work the same way. It instead starts with a white background (your sheets of paper) and adds a mix of C(cyan), M(magenta), Y(yellow) and K(for black). If you start off with the computer mimicking those colors, then you’ll be more likely to be satisfied with the printed result!
One more thing: Different papers absorb ink differently, and different printers print differently. Colors tend to look darker when printed than on a computer screen, so getting proofs of your comic before mass printing is a great idea. Your eyes will get more sensitive to these differences as you experiment. Hopefully, thanks to this blog post, next time an artist is disappointed by a printed thing that looks just fine to you, you’ll be better able to put yourself in their shoes!
To be continued...
Ceux qui colorient leurs bandes dessinées à l'aquarelle, à la gouache ou à l'encre sont mes héros. Dans un monde dominé par la technologie, trop de gens dépendent de la commande UNDO et la peur des erreurs impossible à résoudre qui est caractéristique des médiums traditionnels devient un sentiment apocalyptique accablant. Pour dire vrai, les médiums traditionnels auront toujours de la difficulté parce que, même s'ils peuvent être beaux dans la réalité, c’est presque impossibles à leur rendre justice quand on est rendu à numériser et reproduire en masse. Ceux à la recherche d'une œuvre d'art originale peuvent être sûr que la vraie chose sera toujours meilleure, mais c'est ni bon marché ni efficace pour faire une bande dessinée complète de même. La coloration numérique en sortira toujours gagnante (c'est mon opinion) parce que ça sera toujours plus facile de corriger les erreurs, et ça garantit une certaine consistance quant à l'impression.
Quelques conseils pour la coloration: faire beaucoup d'études, construire une base de références, faire des échantillons de couleur et les organiser par thème, en ajoutant un peu de texture à de grands espaces plats, et, surtout, prêter attention à l'éclairag:. La lumière a tendance à avoir un ton chaud, donc quand on ajoute une couche légère, faut s’assurer d'ajouter du jaune, du rouge ou de l'orange à la couleur de base. L'ombre est similaire dans le sens que le noir naturel existe pas; ce sera toujours un mélange de bleus foncés, de violets, de verts et de bruns. Faut jamais utiliser le noir, sauf si on essaye de faire un statement, et si on a l'intention de l'imprimer plus tard, faut absolument utiliser le bon type de noir afin qu'il reste riche au lieu d'aplatir et de ruiner l’atmosphère.
Faut pas avoir peur d’ignorer la logique des fois. L’atmosphère joue un rôle super important dans la façon dont on réagit aux bandes dessinées et c'est principalement à travers la couleur que ça arrive. On peut mettre un peu de lavande ou de lavis gris sur une image pour la rendre plus sombre, ou la rendre plus tendue avec du jaune ou un peu de chartreuse, ou plus amicale et confortable avec un rose doux ou un vert riche et moelleux.
Enfin, si on imprime notre bande dessinée, faut s’assurer que toutes les couleurs proviennent du spectre CMJN (CMYK en anglais). Les couleurs de l'ordinateur sont crées grâce à la lumière: l'addition de différentes quantités de R (rouge), G (vert) et B (bleu) crée des couleurs spécifiques, jusqu'à ce que chacune d'entre elles ensemble donne une lumière blanche pure. Une fois imprimées, les couleurs RVB ont une apparence complètement différente de celle de l'écran d’ordinateur, mais l'encre ne fonctionne pas de la même façon. Au lieu, ça commence avec un fond blanc (la feuille de papier) et ça ajoute un mélange de C (cyan), M (magenta), J (jaune) et N (pour le noir). Si on commence avec l'ordinateur qui imite ces couleurs, alors on risque d'être beaucoup plus satisfait du résultat imprimé!
Une dernière chose: différents papiers absorbent l'encre différemment et différentes imprimantes impriment différemment. Les couleurs ont tendance à paraître plus foncées quand elles sont imprimées que sur un écran d'ordinateur, alors ça aide beaucoup d’avoir des épreuves avant l'impression. On devient de plus en plus sensibles à ces différences lorsque on expérimente- c’est un truc qui se développe avec le temps...
Heureusement, grâce à ce blog post, la prochaine fois qu'un artiste est déçu par une chose imprimée qui a l’air ben correct, vous serez mieux en mesure de vous mettre à leur place!
À suivre…