The idea in inking is to vary the line width according to the distance, and to the element. Generally, the further something is, the thinner the line should be, and the less detail should be included, to mimic our vision. For each element, the details should have thinner lines, and the bigger the element, the bigger the line width until each element outline is the place where there is the biggest width on it.
You might want to vary line width a little bit in order to suggest either light or shadow, or movement, or actual weight. But the more you try to add, the more chaotic it can get, because it’s more to manage for the artist, as well as for the reader.
In order to minimize on the stress factor, you can also work digitally, in which case you’ll have a tendency to get acquainted really quickly with the ctrl+z shortcut (that’s the undo command). This part is pretty much self-explanatory, though I should probably write a blog post about digital stuff.
The other choice you have is to not ink at all! This is what I do. My “inking” is all in pencil, which I clean up and scan in the computer, then adjust to look like ink. However, it still retains its rugged pencil texture, a quality which I love. Obviously, it’s cool that you can erase it as much as you want, and you have more chances that the energy of your strokes will transfer into the final product. However, it requires a specific coloring technique, which I will explore more in detail in the coming weeks.
To be continued...
L'idée de l'encrage, c’est de faire varier la largeur de la ligne en fonction de la distance et de l'élément. En général, plus un élément est petit/loin, plus la ligne doit être mince et moins le y’a de détail, tout ça pour imiter notre vision. Pour chaque élément, les détails doivent avoir des lignes plus fines, et plus l'élément est grand, plus la largeur de ligne est grande jusqu'à ce que chaque contour d'élément soit l'endroit où la largeur est la plus grande.
On pourrait peut-être varier un peu la largeur de la ligne pour suggérer soit la lumière ou l'ombre, soit le mouvement, soit le poids réel. Mais plus on essayez d'en ajouter, plus ça peut rendre le tout chaotique, parce que c'est plus d’information à gérer pour l'artiste et le lecteur.
Afin de minimiser le facteur stress,on peut toujours travailler numériquement, mais dans ce cas je dirais qu’on se familiarise très rapidement avec le raccourci ctrl + z ( la commande “défaire”). Cette partie est assez explicite, mais j’écrirai probablement un post sur les trucs numériques.
L'autre choix qu’on a, c’est de ne pas encrer du tout! C'est ce que je fais. Mon "encrage" est tout au crayon, que je nettoie et que je numérise ensuite dans l'ordinateur, puis que j’ajuste pour ressembler à de l'encre. Cependant, ça conserve toujours sa texture de crayon, une qualité que j'aime bien. Évidemment, c'est cool de pouvoir effacer autant de fois qu’on veut, et en plus, y’a plus de de chances que l'énergie des coups de crayon se transfère dans le produit final. Cependant, ça nécessite une technique de coloration spécifique, que j'explore plus en détail dans les semaines à venir.
À suivre...