Thumbnails should never be full size because it’s the only part of the process in which you can see the big picture. I usually make them the size of a playing card. Some people split a regular piece of paper in two, or four. What you’re looking for at this stage is how the overall composition works as a full page, as a spread, and as a scene (4-6 pages, generally), deciding on the focus point for each, and using various angles and zooms and framing in order to set the mood.
The other thing you want to do is control flow. Remember how good it feels to not be able to put down a book? There’s ways to ensure that happens! We all know the worst thing for a reader is to get stuck somewhere and exit the story. Imagine you’re fighting a demon in a western spaghetti comic, right there with the main character, and all the sudden, you realize you’ve read the wrong panel first. That takes you right back into your boring everyday life and you have to stop and think about how that happened and how you can fix it… but it’s too late, and the magic is gone. You realize that it’s late and you’re hungry and tired and you’re tempted to go do other things. To fix this, just make sure your main lines from one panel lead naturally to the next panel to read. This can be done by putting in color gradients, placing your bubbles in obvious places (the text doesn’t have to be legible, but you should generally save a space for it), or making your backgrounds point subtly over to the next frame. Characters should always look like they’re heading into the next panel as well, either by running, walking, facing, pointing, or looking in that direction. Ideally, you want to avoid anything overly obvious like actual arrows.
Deciding on your structure is pretty important, and it’s a huge step, but it doesn’t mean your drawings should be super detailed. I generally work with stick people or characters that look a bit like they’re from an episode of South Park, just to get the basic idea down, because I can work on the details at a larger scale at a later stage.
Just make sure to leave space somewhere for notes. You should never assume this is your final layout, because you may find you want to switch things around at some point because you made a mistake or you want to go for a different effect. It’s important to ask people’s opinions about these things because unless you’re making a comic that no one will ever read, you should be concerned about how others may read it and you want the message to come through as clearly as possible in order to keep the flow going. More on that in a few weeks, though.
When you have those finished, you either want to be cheap and just use them as a loose reference like I do, or you could look like a total pro and use them as a base for your pencilling. To do this, all you have to do is scan your thumbnails into your computer (mine are usually too messy to do so), blow them up to the right proportions, then blow them up bigger so that you can work in all the details (more on that next week), and print them, ideally in a very light tone so you can pencil or ink darker on top without getting confused. Now, you’re ready for the next part.
To be continued...
Les thumbnails devraient jamais être en taille réelle, parce que c'est la seule partie du processus dans laquelle on peut voir la grande image. Je les fais généralement de la taille d'une carte à jouer. Y”en a d’autres qui divisent un morceau de papier ordinaire en deux, ou quatre. Ce qu’on cherche à faire à ce stade, c’est de savoir comment la composition globale fonctionne en tant que page entière, en tant que spread de deux pages, et en tant que scène (4-6 pages, en général), en décidant du point de focalisation pour chacun, et en utilisant différents angles et zooms et encadrement pour mettre de l'ambiance.
L'autre chose qu’on veut faire, c’est de contrôler le flow. Tsé le feeling de ne pas pouvoir déposer un livre? Il y a des moyens de s'assurer que ça arrive! On sait tous que la pire chose pour un lecteur c’est de se coincer quelque part et de se faire sortir de l'histoire. Mettons qu’on combat un démon dans une bande dessinée western spaghetti, accompagné du personnage principal, et tout à coup, on réalise qu’on a lu le mauvais panneau. Ça nous ramène dans notre vie quotidienne ennuyeuse et on doit s’arrêter et réfléchir à comment c’est arrivé et comment on peut le réparer ... mais il est trop tard, et la magie a disparu. On réalise qu'il est tard et qu’on a faim et qu’on est fatigué et qu’on est tenté d'aller faire autre chose. Pour résoudre ce problème, faut simplement s’assurer que ses lignes principales d'un panneau mènent naturellement au panneau suivant à lire. Ça peut être fait en mettant des dégradés de couleurs, en plaçant ses bulles dans des endroits évidents (le texte est pas obligé d’être lisible, mais on devrait généralement garder un espace pour ça), ou en faisant passer ses arrière-plans subtilement à l'image suivante. Les personnages doivent toujours avoir l'air de se diriger vers le panneau suivant, soit en courant, en marchant, en faisant face, en pointant ou en regardant dans cette direction. Idéalement, on veut éviter quelque chose de trop évident comme des flèches réelles.
Décider de sa structure, c’est super important, et c'est une grosse étape, mais ça veut pas dire que les dessins doivent être très détaillés. Je travaille généralement avec des bonhommes allumette ou des personnages qui ressemblent un peu à ceux d'un épisode de South Park, juste pour avoir l'idée de base, parce que je peux travailler plus tard sur les détails à plus grande échelle.
Faut just s’assurer de laisser de l'espace quelque part pour les notes. On doit jamais supposer qu'il s'agit de sa mise en page finale, parce que c’est possible de vouloir changer les choses à un moment donné parce qu’on a fait une erreur ou qu’on veut opter pour un autre effet. C’est important de demander l'opinion des gens à propos de ces choses, parce qu’à moins de faire une bande dessinée que personne lira jamais, faut se préoccuper de la façon dont les autres peuvent le lire et on veut que le message soit aussi clair que possible. Faut garder le flow. Plus d’info sur ça à venir dans quelques semaines.
Quand on a terminé cette étape, soit on fait cheap et on les utilise comme une référence à côté, comme moi je le fais, ou c’est aussi possible de faire ça comme un pro et les utiliser comme base pour le crayonné. Pour ça, tout ce qu’il faut faire c’est de numériser ses thumbnails dans l’ordinateur (les miennes sont généralement trop en désordre), puis les agrandir en gardant les bonne proportions pour pouvoir travailler dans tous les détails (plus sur ça la semaine prochaine), et les imprimer, idéalement dans un ton très léger de sorte qu’on peut dessiner sur le dessus sans se confondre.
Maintenant, vous êtes prêt pour la prochaine partie! À suivre...