This lead to unresolved issues, which, by the time I was deep in my depression, started seeping out, out of control. I would burst out at random, often inappropriate moments. When I was in a situation where being quiet about something that upset me would be hurtful to me, I did it anyway. I sabotaged my own relationships because I was afraid to tell the truth. I thought that people who hate me and leave me if I told them the truth. Instead, I schemed around it and hoped it would go away. I drove myself into unhappiness. It made me sick, to the point that I would have panic attacks every time I would feel an argument pop up between me and the people I loved, and I would sometimes throw up.
When I was painted into a corner and forced to face the conflict, I would cry to disarm the opponent (I did it subconsciously at the time). I gave up the fight too easily. Then I met a psychiatrist who wrenched the anger out of me. He got down to my level and poked around until I lashed out. I think it was the first time I ever said I was angry at someone instead of being angry at a situation, or angry at myself. First time I told the truth. And it was terrifying and I apologized, but I was grateful.
It was the beginning of a journey that would require patience, courage, and would ultimately lead to me being able to cultivate healthier relationships. I found my friends and family were closer to me than ever because they knew I could be honest with them and we would still love each other without judging each other. It was a great relief.
I’m still not perfect about this. There’s still some people I’m afraid to hurt, and so I haven’t talked to them in a while. I keep looking for a way to tell them how I feel that wouldn’t sound like I’m accusing them of something. I hope to at least find a compromise. It isn’t fair to them to say that I’ve been better at facing conflicts and shy away from them at the same time. It’s definitely a work in progress.
To be continued...
Le problème, c’est que ça a mené à des problèmes non résolus, qui, au moment où j'étais au plus profond de ma dépression, ont commencé à sortir, hors de contrôle. J’éclatais au hasard, à des moments souvent inappropriés. Quand j'étais dans une situation où de rester silencieuse à propos de quelque chose qui m'énervait me ferait du mal, je le faisait quand même. J'ai saboté mes propres relations parce que j'avais peur de dire la vérité. Je pensais que les gens me détesteraient et me quitteraient si je leur disais la vérité. Au lieu de ça, j'ai fait comme si de rien et j'espérais que ça s'en irait. Je me suis laisser tomber dans le malheur. Ça me rendait malade, au point que je faisais des crises de panique chaque fois que je sentais une dispute s’en venir entre moi et les gens que j'aimais, et ça m’est arrivé plusieurs fois de vomir.
Quand j'ai été forcée à faire face au conflit, je pleurais pour désarmer l'adversaire (de façon inconsciente, à ce moment-là). J'abandonnais le combat trop facilement. Puis j'ai rencontré un psychiatre qui m'a aidé à déboucher ça. Il est descendu à mon niveau et a gossé jusqu'à ce que je me laisse aller. Je pense que c'était la première fois que je disais que j'étais en colère contre quelqu'un au lieu d'être en colère contre une situation ou en colère contre moi-même. C’était la première fois que je disais la vérité. Et c'était terrifiant et je me suis excusée, mais j'étais quand même reconnaissante.
C'était le début d'un voyage qui exigerait de la patience, du courage, et qui m'amènerait à cultiver des relations plus saines. J'ai trouvé que mes amis et ma famille étaient plus proches de moi parce qu'ils savaient que je pouvais être honnête avec eux et qu’on s’aimerait toujours sans se juger les uns les autres. C'était un grand soulagement.
Je suis toujours pas parfaite. Il y a encore des gens que j'ai peur de blesser, et je ne leur ai pas parlé depuis un moment. Je continue à chercher un moyen de leur dire comment je pense sans que ça ait l’air que je les accuse de quelque chose. J'espère au moins trouver un compromis. Ce n'est pas juste pour eux de dire que je fait mieux face aux conflits maintenant et que je les évite en même temps... C'est définitivement un travail en cours.
À suivre...