Ok, so pencilling is almost like another step in itself, because before pencilling, there’s a bunch of stuff you have to take into consideration, like the prep stage. During the prep stage, you have to decide on all these things:
A note on bleeds: what are these things? They’re when the image goes off the printed page without there being a frame around it to stop it. It “bleeds” off the page. The reason you draw past the general cut line is because when you do mass printing, the machines aren’t always perfect and will tend to cut at almost-but-not-quite the same place every time. This ensures there’s a bit of leg room to work with. The reason people actually use bleeds is so that it creates a larger panel without stealing room from the other panels. Think of it as watching something on the big screen; it’s a lot more immersive than if you see the frames of the panels. But, you don’t HAVE to have any, and you don’t HAVE to use them all the time.
A note on margins: Margins are the white space between the edge of the paper and the panels themselves. Depending on which style of comic you’re going for, you can either: not have any and instead only with bleeds, you can keep a small margin just large enough to put page numbering at the bottom, or you can have a large margin to keep everything in place. I tend to go with whatever the safe zone is, just in case.
A note on safe zones: This is the area that will always guarantee a solid print for texts. Anything around that is space that the machines may slip on or shift, or that can get lost in the spine. IT’s wise to keep all important info within these borders, and that’s why I tend to make my margins these safe zones as well.
A note on gutters: These are the spaces between the frames. They can be as large or as small as you like. Playing with the distance between panels is like fast forwarding or stretching the time between them. It reads like a space between two words, and allows the reader to pause for a sec. The benefit of playing around with these is that you can either hype up an event by making it either go by too quickly or too slowly. You can also use it to suggest something happens while the reader’s not looking and force them to fill in the blanks. The more you play with it, the more reading turns into an adventure. But make sure not to use it too much because too much inconsistency causes chaos and especially confusion.
There! Prep stage complete! To be continued...
Ok, donc le crayonné, c’est presque comme une autre étape en soi, parce qu'avant le crayonné, il y a un tas de choses qu’on doit prendre en considération, comme la phase de préparation. Pendant la phase de préparation, faut décider de toutes ces choses:
Une note sur les fonds-perdus (bleeds): c’est quoi ça? C’est quand l'image disparaît de la page imprimée sans qu'il y ait un cadre autour pour l'arrêter. Il se "perd" au-delà de la page. La raison pour laquelle on dessine plus loin que la ligne de coupe, c’est parce que quand on fait l'impression en masse, les machines ne sont pas toujours parfaites et ont tendance à couper à peu près mais pas exactement au même endroit à chaque fois. Le fond-perdu garantit qu'il y a un peu de jus. La raison pour laquelle les gens utilisent réellement les fonds-perdus, c’est pour créer un cadre plus grand sans voler la place des autres. C’est comme regarder quelque chose sur le grand écran; c'est beaucoup plus immersif que si on voit le cadre de la TV. Mais, on n’est pas obligé d’en avoir, et devrait pas les utiliser tout le temps.
Une note sur les marges: Les marges, c’est l'espace blanc entre le bord du papier (donc la ligne de coupe) et les images. Selon le style de bande dessinée qu’on veut, on peut: n'en avoir aucune et utiliser seulement des fonds-perdus, garder une petite marge juste assez grande pour mettre la numérotation des pages en bas, ou avoir une grande marge pour garder le tout en place. J'ai tendance à aller avec la même mesure que la zone de sécurité, juste au cas où.
Une note sur les zones de sécurité: C'est la zone qui garantit toujours une impression solide pour les textes. Tout ce qui se trouve à l’extérieur, c’est un espace sur lequel les machines peuvent glisser ou se déplacer (parce que c’est près du bord du papier) ou qui peut se perdre dans l’épine du livre. C’est une bonne idée de garder toutes les informations importantes dans ces limites, et c'est pourquoi j'ai tendance à faire de mes marges la même taille.
Une note sur les gouttières: Ce sont les espaces entre les cadres. Les gouttières peuvent être aussi grandes ou aussi petites qu’on veut. Jouer avec la distance entre les panneaux, c’est comme avancer rapidement ou étirer le temps entre deux cadres. C’est comme un espace entre deux mots et permet au lecteur de faire une pause d'une seconde. L'avantage de jouer avec ça, c’est que c’est facile de bâtir du suspense en faisant passer le temps soit trop vite ou trop lentement. On peut également l'utiliser pour suggérer que quelque chose se passe pendant que le lecteur ne regarde pas et le forcer à remplir les trous. Plus on joue avec, plus la lecture se transforme en aventure. Mais faut pas trop l'utiliser parce que trop d'incohérence provoque le chaos et surtout la confusion.
Et Voilà! Étape de préparation terminée! À suivre...