Comic Improv is improvisation skits with comic artists, sitting at a table covered in papers and Sharpies, and over which they install a camera. The categories and themes remain about the same as regular improv except that the drawing element is added. Sometimes, the comics are inspired by the skit, sometimes it is the improv that passes first and inspires the comic artists, sometimes the whole thing develops together as a story progresses.
What makes things difficult is that talking is faster than drawing. Sometimes we have ideas and when we finish drawing them, it's already too late. So we try to compensate by trying to guess what will happen, and sometimes the story goes in another direction and the drawing ends up being useless. There are also times when you get lost in the joke of the game and you forget that you have a job to do. Or times when everything is fine, but you've been stuck in your head and you're the only person to laugh at your own joke. That also makes things more complicated: not knowing what kind of stuff will make your audience laugh, especially when it's a mix of kids, adults, and teens.
There were times when I thought too fast, others not enough, and others where as soon as I drew I regretted because it wasn’t exactly PC (Politically correct), and a lot of moments where I thought 20 seconds later "oh yes, I should have done it like this instead ..."
When it was over, I was exhausted mentally. I realized I spent most of the time sweating, as if I had been doing a workout. But I felt good. And we handed out the ridiculous drawings we had done (and I judged my drawings ‘cause they looked so bad!!!), and I signed a few when they asked, and it was cute to talk to the kids about their own ideas and stories.
In any case, awesome experience that I can’t wait to do again!
PS: Promo drawings by Julien Paré-Sorel
De L’improBD c’est de l’improvisation avec bédéistes, assis à une table parsemée de papiers et Sharpies, et par-dessus de laquelle est installée une caméra. Les catégories et les thèmes restent à peu près les mêmes que de l’impro régulière sauf qu’on y ajoute l’élément dessin. Parfois, les bédéistes s’inspirent de l’impro, parfois c’est l’impro qui passe en premier et qui inspire les bédéistes, parfois le tout se développe ensemble au fur et à mesure qu’une histoire avance.
Ce qui rend les choses pas facile, c’est que parler c’est plus rapide que de dessiner. Parfois, on a des idées et quand on a fini de les dessiner, c’est déjà trop tard. D’autres fois, on essaie de compenser en essayant de deviner ce qui va se passer, et l’histoire part dans une autre direction et le dessin est rendu inutile. Y’a aussi des moments où tu te perds dans la joke du match et tu oublies que t’as une job à faire. Ou des moments où tout va bien, mais tu es resté pogné dans ta tête et tu es la seule personne à rire à ta propre joke. Ça aussi ça rend les choses plus compliquées: de pas trop savoir quelles genre de trucs vont faire rire ton audience, surtout quand c’est parsemé d’enfants, d’adultes, et d’ados en plus.
Y’a eu des moments où je pensais trop vite, d’autres pas assez, et d’autres où dès que j’avais dessiné j’ai regretté parce que c’était pas PC (Politically correct), et en masse de moments où je me disais 20 secondes plus tard “ah oui, j’aurais dû faire ça de même au lieu…”
Quand c’était fini, j'étais épuisé mentalement. J'ai réalisé que j’avais passé la plupart du temps en sueur, comme si j'avais fait de l'exercice. Mais je me sentais bien. Et on a distribué les dessins ridicules qu’on a fait (et j'ai jugé mes dessins parce qu'ils étaient pas beau!!!), et j'en ai signé quelques uns quand les jeunes me l'ont demandé, et c'était cute de parler aux enfants de leurs propres idées et de leurs propres histoires.
En tout cas, belle expérience que j’ai hâte de refaire!
PS: Dessins promos par Julien Paré-Sorel