Dialogue is a conversation. Words spoken, screamed, or whispered, by characters (animate or inanimate). Sometimes it doesn’t even have to be words: symbols can work just as well to replace them. If you’re bad at spelling, then I recommend this option to the traditional text-in-bubble stuff. Generally, the older your intended audience is, the more words you can use, the more complicated they can get, and the more abstract as well. Writers for kids tend to use a lot of repetition: characters saying what they are doing as they are doing it. Adult comics, on the other hand, can go on non-sequitur tangents for days, talking about some dream or philosophy while the pictures describe someone casually having tea and biscuits, for example. It can make for very interesting metaphors.
An onomatopoeia is a word for a sound. Splash, bam, tick, woosh, etc. Sometimes they’re common knowledge, and sometimes you just need to make some up. It can be really interesting to work in a comic studio and ask everyone how they would spell the sound of someone trudging through knee-high mud. In cases like these, there’s often no right answer to the spelling, but there is one important thing to keep in mind: the words must be an integral part of the image. Whatever sound they represent, the letters have to look like the thing they are. Play with color symbolism, line and shape, and make it as messy or clear-cut as the situation asks for.
Narration is a type of dialogue, but serves to introduce concepts, speaking directly to the reader, pulling them into the story, or breaking the fourth wall to force them to reflect on their own situations.
A comics master will know how to play with all three of these elements in order to create a unique and enthralling journey, using language relatable to the audience. The placement of these can help to create a visual language that enhances the illustrations themselves, all while keeping a magical-like flow to the experience.
One thing that, sadly, can take a reader out of the story abruptly is choice of font. Firstly, a comic artist should always be concerned with legibility: if your m’s look like h’s and your d’s look like ol’s, then the reader will have to put in conscious effort to keep up, and many will give up before they realize your story is worth pursuing. Secondly, the lettering itself should reflect the mood and character of the comic, much like the onomatopoeia should be a part of the images themselves. Finally, it’s important to know where those fonts come from because most are free to use personally, but many need a commercial license to be printed or used on the web. For this reason, you can either find someone who makes them and commission them, or buy licenses, which run anywhere from 30$ to 300$ for variations and how widely distributed it will be. Never assume you’re safe from the law- you never know what crazies are out there… that’s why I now keep electric tape on my webcam…
Last note: to make bubbles in Photoshop (you can also do it in InDesign), just select the text area, expand and smooth the selection by however many pixels you think looks good, then fill on another layer (between the text and the image) and select the stroke option in the layers menu. You can add a tail to the bubble by using the lasso tool and filling in that space as well on the same layer as the bubble. Change the color and width of the stroke as desired, and voilà!
To be continued...
Le dialogue est une conversation. Des mots prononcés, criés ou chuchotés par des personnages (animés ou inanimés). C’est même pas obligé d’être des mots: les symboles peuvent aussi bien les remplacer. Si on est pas bon en grammaire, alors je recommande cette option pour le texte en bulles. Généralement, plus notre public cible est âgé, plus on peut utiliser de mots, plus ils peuvent être compliqués et plus ils peuvent être abstraits. Les écrivains pour enfants ont tendance à utiliser beaucoup de répétitions: les personnages disent ce qu'ils font pendant qu'ils le font. D'un autre côté, les BDs pour adultes peuvent faire des tangentes non séquentielles, parler d'un rêve ou d'une philosophie tandis que les images montrent quelqu'un qui boit du thé un samedi matin, par exemple. Ça peut faire des métaphores très intéressantes.
Une onomatopée est un mot pour un son. Splash, bam, tic, boum, etc. Parfois, ils sont populaires, et parfois on a besoin d'en inventer. Ça peut être très intéressant de travailler dans un studio de BD et de demander à tout le monde comment ils écriraient le son de quelqu'un qui traîne dans de la bouette jusqu'aux genoux. Dans des cas comme ça, y’a souvent pas de bonne réponse quand à l'orthographe, mais y’a une chose importante à garder en tête: les mots doivent faire partie intégrante de l'image. Aussi, quel que soit le son qu'elles représentent, les lettres devraient ressembler à ce qu'elles représentent. Faut jouer avec le symbolisme de la couleur, la ligne et la forme, et les faire désordonné ou propre, selon la situation.
La narration est un type de dialogue, mais sert à introduire des concepts, à parler directement au lecteur, à les insérer dans l'histoire ou à briser le quatrième mur pour les forcer à réfléchir sur leur propre situation.
Un maître de la BD saura jouer avec ces trois éléments afin de créer un voyage unique et passionnant, en utilisant un langage accessible au public. Le placement de ceux-ci peut aider à créer un langage visuel qui améliore les illustrations eux-mêmes, tout en ajoutant un flow presque magique à l'expérience.
Une chose qui, malheureusement, peut sortir un lecteur brusquement hors de l'histoire est le choix de la police. Tout d'abord, un dessinateur doit toujours se soucier de la lisibilité: si un m ressemble à un h et que les d ressemblent à ol, alors le lecteur devra faire un effort conscient pour suivre, et aura plus de chances d’abandonner avant de réaliser que l’histoire vaut la peine de continuer. Deuxièmement, le lettrage lui-même devrait refléter l'humeur et le caractère de la bande dessinée, tout comme l'onomatopée devrait faire partie des images elles-mêmes. Enfin, c’est important de savoir d'où viennent ces polices car la plupart sont gratos pour toute utilisation personnelle, mais beaucoup ont besoin d'une licence commerciale pour être imprimées ou utilisées sur le web. Pour cette raison, on peut soit trouver quelqu'un qui les fabrique et les commander, ou sinon acheter des licences, qui vont de 30 $ à 300 $ pour les variations et la distribution à grande échelle. Faut jamais assumer qu’on est à l'abri de la loi - on sait jamais où se cachent les fous ... Voilà pourquoi je garde maintenant un morceau de tape électrique sur ma webcam ...
Dernière remarque: pour faire des bulles dans Photoshop (on peut aussi le faire dans InDesign), suffit de sélectionner la zone de texte, d'agrandir et de lisser la sélection par autant de pixels que désiré, puis de remplir sur un autre calque (entre le texte et l'image ) et sélectionner l'option de tracé dans le menu de la calque.On peut ajouter une queue à la bulle en utilisant le lasso et en remplissant cet espace sur le même calque que la bulle. Et finalement, changer la couleur et la largeur de la course comme on le veut!
À suivre...