When I started out, people suggested I start with writing the script. I only had images in my head, so, stubborn as I am, I decided to start with the drawing. Then I ran into jams and realized scripts are good for planning and organising a story… so I realized the answer isn’t so clear.
Generally, comic artists start with an idea. This idea can come as a feeling, as a setting, a character, a struggle, a life-changing experience, or an image. Many of them start with a few drawings, which are useful for retaining the soul or the mood of a story, and then complete the stories with scripts.
The most important part of a script is knowing the end. What you want the reader to learn or to retain the most. If you don’t have an ending, then there’s no point to making a story. If you’re going to put “to be continued” in your story, hoping you’ll find the end later, you’ll make more haters than fans and it’s most likely going to end your career right there. People want something they can rely on- someone who’ll make the world they love to hop in alive forever.
Once you figure out the basic who, what, where, when, and why of your story, then you can start to explore how your characters and your readers will get to that ending. Pick some things that will help build the story itself, others that will help build the connection between the characters or between the characters and the reader. Leave out anything that isn’t purposeful. You need to stay clear and concise.
Finally, when you make your script, know that there is no real proper way to do it. There’s a standard format out there, but if you don’t know how to use it, or it doesn’t make your life easier, just make your own. A script is there to help you remember things you might forget at the drawing stage of things. It should include what part of the story it’s in (intro, chapters, scenes, etc.), and where it takes place, important action details, if there’s something particular about a background or a character at that very moment, and who’s saying what.
My challenge this year was to draw a comic with a dialogue already planned. Because Nuances and Zen were such emotional comics, I wanted to let the images speak for themselves and add words only to complete the images- when necessary. This meant that I often felt at a loss for words or didn’t leave enough room for as much text as I needed to place.
With Homeward, however, there’s a lot of clues in the dialogue that leads to the themes of the story and the personality of the main characters, so it was absolutely necessary to plan them in at the sketching stage. Plus, working with an author who was also in charge of putting in the text bubbles but who hadn’t had prior experience making comics made it necessary to plan ahead and be very obvious about where the text should go. It was a great experience that I learned a lot from!
Here’s a few script examples: the first written by me for Zen & the Ephemeral, and the second, written by Francis McNamee, author of Homeward.
Quand j'ai commencé, les gens m'ont suggéré d’écrire le script d’abord. J'avais que des images dans la tête, alors, têtue comme je suis, j'ai commencé par le dessin. Puis j'ai eu des problèmes et j'ai réalisé que les scripts sont en fait très efficaces pour planifier et organiser une histoire ... alors la réponse, en fait, elle est pas si claire que ça.
Généralement, les bédéistes commencent avec une idée. Cette idée peut prendre la forme d'un sentiment, d'un décor, d'un personnage, d'une lutte pour ou contre quelque chose, d'une expérience importante qui change la perspective de vie de quelqu’un, ou d'une image. Beaucoup d'entre eux commencent avec quelques dessins, qui sont utiles pour retenir l'âme ou l’atmosphère d'une histoire, puis complètent les histoires en utilisant le script.
La partie la plus importante d'une histoire, c’est de connaître la fin. Ce qu’on veut que le lecteur apprenne ou retienne le plus. Si y’a pas de fin, alors y’a pas de raison de faire une histoire. Si on met “à suivre” dans son histoire, en espérant trouver la fin plus tard, on se fait plus d'ennemis que de fans et il est fort probable que ça mettra fin à cette carrière de bédéiste à laquelle il est facile de s’attacher. Les gens veulent quelque chose sur lequel ils peuvent compter - quelqu'un qui fera vivre le monde inventé qu’ils aiment tant, et ce, pour toujours.
Une fois qu’on a trouvé le qui, quoi, où, quand et pourquoi de son histoire, alors on peut commencer à explorer comment les personnages de l’histoire et les lecteurs arriveront à cette fin. Faut choisir des choses qui aideront à construire l'histoire elle-même, d'autres qui aideront à construire le lien entre les personnages ou même le lien entre les personnages et le lecteur. Faut apprendre à laisser tomber tout ce qui n'est pas utile, rester clair et concis.
Enfin, lorsque on fait son script, faut savoir qu'il n'y a pas de vrai réponse ou de bon ou mauvais moyen de le faire. Il existe un format standard, mais si on sait pas comment l'utiliser, ou si ça facilite pas la vie, faut créer son propre système. Un script, c’est là pour aider à se rappeler des choses qu’on pourrait oublier une fois rendu à l'étape suivante. Ça devrait inclure les parties différentes de l’histoire (intro, chapitres, scènes, etc.), où elle se déroule, les détails importants de l'action (par exemple, s'il y a quelque chose de particulier à propos d'un arrière-plan ou d'un personnage), et qui parle quand.
Mon défi cette année était de dessiner une BD avec un dialogue déjà planifié. Parce que Nuances et Zen étaient des bandes dessinées surtout émotionnelles, je voulais laisser les images parler d'elles-mêmes et ajouter des mots seulement pour compléter les images, selon ce qui me semblait nécessaire. Ça voulait dire que je me sentais souvent à court de mots ou je laissais pas assez de place pour le montant de texte nécessaire.
Au contraire, avec Le Retour, il y a beaucoup d'indices dans le dialogue qui rappellent les thèmes de l'histoire et solidifient la personnalité des personnages, c’était absolument nécessaire de planifier leur place et leur taille tout le long. Aussi, travailler avec un auteur qui était également chargé de mettre dans les bulles de texte, mais qui n'avait pas déjà eu l'expérience de création de BD a rendu nécessaire de planifier à l'avance en s’assurant d’être très évident sur l'endroit où le texte devrait aller. C’était une expérience formidable durant laquelle j'ai beaucoup appris!
Ci-haut, voyez quelques exemples de scénario: le premier écrit par moi pour Zen & the Ephemeral, et le second, écrit par Francis McNamee, auteur de Homeward.