Medicine is getting better at seeing the link between emotional distress and physical symptoms but it still has a long way to go. How is it that everyone I know who has had a panic attack knows this as truth, whereas those who study the body and are meant to fix our pains have missed this entirely for so long? Just because we live in a society where we’re innocent until proven guilty, doesn’t mean something doesn’t exist until proven by science…
Let me tell you a bit about my eating habits. I have been constantly proved wrong by the medical system concerning hypoglycemia. Yet I have all the symptoms, except for the one about blood-sugar. I have to eat every 3 hours otherwise I get hangry (now an official word in the dictionary! Woo!). If I don’t eat within 15 minutes, I get light-headed and dizzy. Another 15 and I can’t think straight, my words come out slurred, my fingers get stiff and clumsy. A while later and I have to sit down. The worst is after all this, when I finally get to food, my body is in such a panic that it rejects it right away and it’s a struggle to keep anything down. It just wants to empty itself out. By any means necessary. Fun stuff.
Every time I’ve been under a lot of stress for a prolonged period of time, and a few years ago, during the worst of my depression, and I have to eat every hour and a half. The symptoms get more intense, too. And I gain weight. And I’m constantly exhausted and feel like no amount of calories I ingest is enough to get me back up. And I don’t fully digest things I eat.
I’ve checked with doctors and nutritionists and there’s nothing wrong with my blood tests or my diet. Some doctors think I’m faking it. This has happened 4 times so far in my life. And although I rarely get answers, I always learn a little bit more. I’ve been able to piece something together that makes relative sense. Turns out, for instance, that when your body is tense, it spends energy, which in turn makes more intake necessary. However, as your body is in panic mode, thinks that you’re struggling to survive (thanks evolution) and it does two things: not knowing when it’ll be able to eat again, it stores as much as possible as quickly as possible, making the whole process clumsy and increasing your weight, and, thinking that you may be in the process of running from a giant horde of saber-toothed tigers, it evacuates as much as you can bear to lose so you can escape more quickly and efficiently. This, coupled with the brain’s fear that you may be running low on sugar soon which results in your body sounding the hypoglycemia alarm, is a recipe for disaster. And it’s practically impossible to prove medically.
The cause for this issue is stress. There’s no other way to put it. Traumatic experiences, PTSD, constantly running late on deadlines, never being able to achieve a goal, extreme sadness, long-term unresolved issues that make you angry, frequent panic attacks, etc, etc. This strain can be deadly. I know a few people who swear their cancer was brought on by stress, for example. But it doesn’t have to be that dramatic. Looking back on panic attacks, people often describe them as thinking they were dying. Chest gets tight, breathing is quick, nausea, headaches, dizziness and confusion takes over and you’re a slave to it until time passes. There’s nothing you can do to stop it.
Thankfully, even if doctors won’t help (though sometimes they do), there’s a few things out there that can: controlling things that you can control and learning to let go of things that you can’t, taking time to check in with yourself and being patient with your shortcomings… basically, living and accepting who you are, and that even if things are bad they will get better eventually because time keeps ticking no matter what.
La médecine s'améliore par rapport au lien entre la détresse émotionnelle et les symptômes physiques, mais il reste encore beaucoup de chemin à faire. Comment ça que tout le monde que je connais qui a eu une crise de panique sait que c’est vérité, alors que ceux qui étudient le corps et qui sont censés réparer nos douleurs ont complètement manqué ça pendant aussi longtemps? Juste parce qu’on vit dans une société où on est innocents jusqu'à preuve du contraire, ça veut pas dire que quelque chose existe pas tant que la science ne l'a pas prouvé...
Laissez-moi vous parler un peu de mes habitudes alimentaires. Le système médical a constamment prouvé le contraire en ce qui concerne mon hypoglycémie. Pourtant, j'ai tous les symptômes, sauf le seul qui peut être prouvé médicalement: celui concernant le sucre dans le sang. Je dois manger toutes les 3 heures sinon je suis “hangry” (maintenant un mot officiel dans le dictionnaire anglo!). Si je ne mange pas dans les 15 minutes, je deviens étourdie. Un autre 15 et je ne peux pas penser clairement, les mots sortent mal de ma bouche comme ankylosée, mes doigts deviennent raides et maladroits. Un peu plus tard et je dois m'asseoir. Le pire, c’est après tout ça, quand je finis par avoir de la nourriture, mon corps est tellement paniqué qu'il le rejette tout de suite et c'est une lutte pour tout garder à l’intérieur. Il veut juste se vider. Par tous les moyens nécessaires. Pas trop amusant...
Chaque fois que j'ai subi beaucoup de stress pendant une période prolongée, et il y a quelques années aussi pendant les pires moments de ma dépression, je devais manger toutes les heures et demie. Les symptômes devenaient plus intenses, aussi. Et je gagnais du poids. Et j’étais constamment épuisée et j'avais l'impression qu'aucune quantité de calories ingérée était suffisante pour me remonter. Et je digérais pas complètement les choses que je mangeais.
J'ai vérifié avec des médecins et des nutritionnistes et il n'y a rien de mal avec mes tests sanguins ou mon régime alimentaire. Certains médecins pensent que je fais semblant. C’est arrivé 4 fois jusqu'à présent dans ma vie. Et bien que j'obtienne rarement des réponses, j'en apprends toujours un peu plus... J'ai été capable de rassembler un petit quelque chose qui fait du sens. Il s'avère, par exemple, que lorsque le corps est tendu, il dépense de l'énergie, ce qui rend nécessaire plus d'apport. Cependant, alors que le corps est en mode panique, il pense qu’on a du mal à survivre (merci évolution) et il fait alors deux choses: ne sachant pas quand il pourra encore manger, il stocke autant que possible aussi vite que possible de façon maladroite et ça augmente le poids, et, pensant qu’on est en train d’essayer de s’évader d'une horde géante de tigres préhistoriques, il évacue autant qu’on peut se permettre de perdre afin de pouvoir s’échapper plus rapidement et efficacement. Ceci, couplé avec la peur du cerveau qu’il pourrait y avoir une pénurie de sucre bientôt, déclenche l'alarme d'hypoglycémie. Recette parfaite pour le désastre. Et c’est pratiquement impossible à prouver médicalement.
La cause de ce problème, c’est le stress, y’a pas d'autre moyen de le dire. Les expériences traumatisantes, d’être constamment en retard sur ses échéances, ne jamais réussir à atteindre un but, la tristesse extrême, des problèmes non résolus à long terme qui mettent en colère, des crises de panique fréquentes, etc., etc... Ça peut être mortel. Je connais quelques personnes qui jurent que leur cancer a été causé par le stress, par exemple. Mais c’est pas nécessairement aussi dramatique que ça: si on parle de crises de panique, les gens les décrivent souvent comme s'ils pensaient qu'ils étaient en train de mourir. Le thorax se serre, la respiration est rapide, la nausée et les maux de tête s’installent, le vertige et la confusion prennent le dessus et on devient esclave à ça jusqu'à ce que le temps passe. Il n'y a rien à faire pour l'arrêter.
Heureusement, même si les médecins aident pas toujours (même si parfois oui), il y a quelques choses qui peuvent aider: contrôler les choses qu’on peut contrôler et apprendre à laisser aller les choses qu’on ne peut pas, prendre le temps de vérifier avec soi-même et être patient avec ses défauts ... finalement, vivre et accepter qui on est, et que même si les choses vont mal, de savoir qu’elles s'amélioreront un jour parce que le temps continue quoi qu'il arrive.